La cathédrale Sainte-Geneviève de Nanterre
Tout ce que vous pouvez et devez connaître sur la cathédrale Sainte-Geneviève (ici)
Découvrez la cathédrale de Nanterre à l’aide d’une video (ici)
Effectuez une visite virtuelle de la cathédrale Saint-Maurice-sainte-Geneviève de Nanterre (ici)
A la découverte de sainte Geneviève, patronne du Diocèse
Monseigneur Yvon Aybram a publié une vie de sainte Geneviève dans la collection “Petite vie”, chez DDB, 160 pages. Ici les 1ère et 4ème pages de couverture
Vous pouvez vous procurer ce livre auprès du Secrétariat de Saint-Jean-Baptiste au prix de 10 €
Sainte GENEVIÈVE, vierge, patronne du diocèse de Nanterre (420-500)
Elle naquit à Nanterre en 420, à une époque où la Gaule connaissait une situation politique difficile. Son père, Severus et sa mère, Gerontia, appartiennent à l’aristocratie gallo-romaine. La famille, puissante, possédait de vastes domaines dans les environs de Paris et de Meaux.
Saints Germain d’Auxerre et Loup de Troyes voyageaient sur la Seine pour aller combattre les hérésies en Angleterre. Germain remarqua la fillette et lui proposa de se consacrer au Seigneur.
Après la mort de ses parents, Geneviève vint habiter Paris. Ayant reçu le voile des vierges, elle menait, avec quelques compagnes, une vie de prière et de pénitence.
En 451, à l’approche d’Attila et des hordes de Huns, les parisiens furent pris de panique. Geneviève réussit pourtant à organiser la résistance et le ravitaillement et à sauver la ville.
Elle fut conseillère de Clovis et contribua largement à son cheminement vers le baptême.
Geneviève fit construire la première église sur le tombeau de saint Denis.
Morte en 500, elle fut enterrée sur ce qu’on nomme aujourd’hui la montagne Sainte-Geneviève. Ses reliques reposent à Saint-Étienne-du-Mont (le Panthéon avait été édifié pour être la basilique dédiée à la Sainte).
La Sainte était connue de saint Syméon le Stylite (5e siècle, en Syrie) qui parle d’elle à des pèlerins gaulois (sa fête est le 5 janvier).
Sainte Geneviève : une femme d’exception injustement oubliée
Sainte Geneviève (421-502), femme de l’aristocratie gallo-romaine qui a très tôt consacré toute son existence à Dieu et à ses frères, a tenu une place considérable dans l’histoire de France et dans celle de l’Eglise. L’auteur, s’appuyant sur la Vita qui fut rédigée quelques années seulement après la disparition de la Sainte, la situe dans le contexte de sa naissance, de sa longue vie et des lendemains de sa mort. Toute son existence dit l’Evangile : que ce soit l’organisation de la charité, la lutte contre les démons et la guérison des malades.
Vivre l’Evangile, le proposer par des actes et des paroles, n’est-ce pas la mission fondamentale de tout baptisé ? Le témoignage de sainte Geneviève éclaire singulièrement la situation du chrétien et de l’Eglise dans la société de l’Europe d’aujourd’hui (…) C’est l’occasion, avec la parution de cet ouvrage, de lire l’Evangile en transparence en méditant les merveilles faites par Dieu dans la vie de sainte Geneviève.
Monseigneur Gérard Daucourt, Préface.
Une exposition itinérante avait circulé dans de nombreuses paroisses du Diocèse, elle avait été installée à Saint-Jean-Baptiste en avril 2012. Six grands panneaux présentaient la vie et l’oeuvre de sainte Geneviève et mettaient ainsi mieux en valeur la cathédrale de notre Diocèse qui lui est dédiée. Quelques images ici