Histoire et sens du Carême

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Le Carême est un fondamental de la vie chrétienne : il nous ramène aux fondamentaux de notre foi. Le but du Carême : vivre Pâques, participer à la Résurrection du Christ … (lire la suite ici – fip du 13.03.2016)

SUR LA ROUTE DU CARÊME

Le nom du Carême renvoie au nombre quarante, riche de signification biblique : il fait penser aux quarante jours que dura le Déluge (Gn 8, 6), ou le jeûne de Moïse se préparant sur le Sinaï à recevoir les Tables de la Loi (Ex 34, 28), ou la marche d’Élie vers le mont Horeb (1R 19, 8), ou encore le jeûne de Jésus après son baptême et avant d’entreprendre sa vie publique (Mt 4, 2 ; Lc 4, 2 ; Mc 1, 12-13). Ce même nombre est aussi celui des quarante années que le Peuple de Dieu passa dans le désert avant d’entrer en Terre Promise.

La quarantaine commencée le Mercredi des Cendres est une longue et belle préparation à la célébration pascale. Dans la pratique de l’Église, il correspond à trois exigences que la liturgie nous fait vivre, ainsi que l’a souligné le Concile Vatican II (Constitution sur la Liturgie n° 109-110 et Décret sur l’Apostolat des laïcs n° 14) :

  1. La préparation des baptisés à la rénovation solennelle de leur profession de foi baptismale ;
  2. La fin du chemin qui conduit les catéchumènes vers leurs baptême, confirmation et première communion ;
  3. La réconciliation des pénitents spécialement grâce à une approche renouvelée du Sacrement de Pénitence.

Chaque année, notre équipe du Catéchuménat (ici) accueille des adultes venant d’horizons très différents et qui demandent à devenir chrétiens ou à achever leur initiation par la réception de la Confirmation et/ou de la Première Communion.

À chaque membre de notre Communauté de s’interroger sur la part qu’il prend à l’accueil de ces personnes par la prière, par la participation active aux célébrations qui accompagnent leur progression à Neuilly ou au plan diocésain.

Que ferons-nous pour vivre ou pour mieux vivre le beau sacrement de Pénitence et de Réconciliation au cours des prochaines semaines ?

Bonne route du Carême !

Mgr Yvon Aybram Vicaire épiscopal, Curé

LE SENS DU CAREME

Le Carême n’est pas seulement un temps de sacrifice ou de pénitence, c’est avant tout une invitation à nous concentrer sur l’essentiel : Jésus-Christ. Mais garder ses yeux sur Lui, le suivre et l’imiter, est exigeant. Cela demande de choisir entre la vie d’amour que propose le Christ et nos petits égoïsmes… Le Carême est un temps pour revenir à l’essentiel et considérer le superflu et l’accessoire à leur juste place.

Faire pénitence c’est se détacher de ce qui nous retient, s’ouvrir aux autres et se convertir au Christ pour accéder à la vraie liberté d’aimer comme Lui nous a aimé jusqu’à donner sa vie.

À travers la messe de chacun de ces jours de Carême, l’Église nous donne un nouvel élan pour profiter pleinement de ce temps de Carême.

Source : http://qe.catholique.org/le-careme/895-quel-est-le-sens-du-careme

LES PRATIQUES DU CAREME

C’est la traduction latine du mot grec metanoia qui signifie « conversion » (littéralement « changement d’esprit »). Il désigne tout un ensemble d’actes intérieurs et extérieurs en vue de la réparation du péché commis, et l’état de fait qui en résulte pour le pécheur.

En fait, la conversion s’opère et fructifie tout au long de la vie. Il ne s’agit pas de souffrir pour souffrir ! Il s’agit d’ajuster sa vie à l’Evangile non pour faire plaisir à Dieu, par peur de représailles, mais pour vivre heureux dans un meilleur accomplissement de la volonté divine. Ainsi comprise, la pénitence devient la mise en pratique des intentions du croyant: les actes concrets, souvent très humbles, qui manifestent la nécessaire réorientation de nos vies.

La pénitence intérieure des Chrétiens peut avoir des expressions très variées. L’Écriture insiste sur trois formes de pénitence :

  1. le jeûne qui exprime la conversion par rapport à soi-même.
  2. la prière qui exprime la conversion par rapport à Dieu.
  3. l’aumône ou le partage qui exprime la conversion par rapport aux autres.

« Les Catholiques doivent traduire en actes d’une manière habituelle, leur volonté de se conformer à Jésus Christ : tous les vendredis de l’année, soit en s’abstenant de viande ou d’alcool ou de tabac, soit en s’imposant une pratique plus intense de la prière et du partage.

Les dimanches de Carême, et les solennités  (par exemple le 19 mars, saint Joseph) ne sont jamais des jours d’abstinence.

À propos de la liturgie : l’Alléluia est supprimé du Mercredi des Cendres jusqu’à la nuit pascale ; avant l’Évangile, un chant d’acclamation le remplace. Les mémoires des saints sont facultatives, seules les fêtes et solennités demeurent. Sauf le Jeudi Saint, on omet le Gloire à Dieu pendant la messe.