Pardon et Réconciliation

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Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité
par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes.
Le sacrement dit du Pardon ou de la Réconciliation offre cette grâce.

Un prêtre est à votre disposition :
– tous les samedis de 17h à 18h dans l’église 
– tous les jours de 17h à 19h lors de son accueil
(passer par l’église) (voir ici) 

Une journée du pardon est toujours proposée avant les fêtes de Noël et avant Pâques.

Aide-mémoire pour la confession (ici)

Qu’est-ce qu’un péché ?
Un péché est une parole, un acte ou un désir par lequel une personne offense consciemment et volontairement l’ordre vrai des choses prévu par l’amour de Dieu. (Youcat, 2011, n°315)

La réconciliation est voulue par l’amour
L’amour se refuse à désigner un coupable. C’est pourquoi cette démarche exige dans certains cas beaucoup de temps, de patience et d’espérance. De plus, la culpabilité me renferme sur moi-même et sur ma faute. Elle n’est pas équivalente à la reconnaissance du péché ; celle-ci me remet devant Dieu qui me libère.
« Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde. » (Matthieu 5,7)

L’amour inconditionnel
La Bible s’ouvre sur une double affirmation :
– Tout ce que crée le Seigneur est « bon » et il met tout au service de l’homme qu’il déclare « très bon ».
– L’homme qui a été mis au centre de la Création a mission et capacité de poursuivre dans la dynamique divine. Il est rendu apte à donner la vie.
Père, tu as créé toutes choses avec sagesse et par amour : tu as fait l’homme à ton image.

Pourtant, il met en doute la volonté d’amour du Créateur. Il préfère compter sur son propre jugement. C’est ce qu’on appelle le « péché originel ». Alors il se retrouve démuni et souffrant à cause de la situation dans laquelle il a choisi de s’engager.

Au lieu de se laisser regarder par Celui qui ne cesse de l’aimer, le pécheur est tenté de se cacher… La Bonne Nouvelle c’est que Dieu ne se résout pas à cette distance ; il prend l’initiative de la réconciliation. Père, comme l’homme avait perdu ton amitié en se détournant de toi, tu ne l’as pas abandonné au pouvoir de la mort : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance. » (Jean 10,10)
Lire aussi La porte de la miséricorde (ici)

La parole qui clarifie
En se laissant aimer par Jésus Christ qui donne sa vie pour lui, l’homme découvre à quel point il aime mal, à quel point il ne fait pas le bien qu’il voudrait mais le mal qu’il ne voudrait pas.
Dans le vocabulaire chrétien, confesser (« déclarer, reconnaître ») s’utilise aussi bien pour la foi que pour les péchés. Parce que « confesser » la confiance en Dieu permet de « confesser » les distances qui ont été prises avec Lui.
L’Esprit poursuit son œuvre dans le monde et achève toute sanctification.

L’Évangile aide à voir clair, à porter une lumière neuve sur les ombres de l’existence quotidienne. Le plus important des commandements de Jésus n’est-il pas : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout esprit. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22, 37-39). Il dit encore : « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » (Jean 13,34)
«  Le Verbe, la Parole de Dieu, était la vraie lumière qui éclaire tout homme en venant dans le monde. » (Jean 1,9)

Pour le pardon
Pour être réconcilié, il est indispensable d’avoir pris conscience de son péché, d’en exprimer le regret sincère et d’en demander « l’absolution » au Maître de la Vie. Dieu accorde sûrement son pardon à qui le lui demande.
Le Christ a détruit la mort et renouvelé la vie.

Bien entendu chacun est libre de s’adresser directement au Seigneur dans le secret de son cœur. La prière en est l’occasion favorable et habituelle. Par le sacrement de pénitence et de réconciliation ou de confession, l’Église offre aux croyants de raviver l’œuvre du baptême en eux : par le ministère du prêtre, elle exprime sans ambiguïté la réconciliation offerte par Dieu, le retour dans la communion. Le pécheur a ainsi la possibilité de prendre la parole sur son péché et de se voir relever par la main puissante du Miséricordieux. Rien n’est définitivement perdu.
L’Église offre habituellement de célébrer le sacrement dans la rencontre personnelle entre le pénitent et le prêtre.
« Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis. » (Jean 20,23)

Pour vivre le sacrement
Je m’y prépare en relisant en relisant un passage de l’Écriture (dans la Bible ou dans le missel) qui retient mon attention et qui m’éclaire. Je me présente au prêtre, lui demande de me bénir. Je lui dis l’époque de ma dernière confession. Je cite le passage biblique que j’ai retenu. (Si je n’en ai pas trouvé, je demande au prêtre qu’il m’en propose).
Les huit paraboles de la Miséricorde (ici)
Les psaumes de la Miséricorde (ici)

Je fais l’aveu de mes péchés en toute confiance : le prêtre est tenu au secret absolu. Le prêtre m’invite à la conversion et me suggère une attitude, un geste, une prière, pour exprimer mon désir de conversion.
Il me donne l’absolution :
Que Dieu, notre Père, vous montre sa miséricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit saint pour la rémission des péchés : par le ministère de l’Église qu’il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit je vous pardonne tous vos péchés.
– Amen.

Après ma confession, je prends un moment pour remercier en silence le Seigneur de ce qu’il vient d’accomplir pour moi.

Que dit l’Église catholique de France du sacrement de pénitence et de réconciliation ? La Conférence des Évêques de France             


Fiches d’aide à la confession :

beauté de la confession, texte du pape François 
définition de la confession
mode emploi de la confession
la Parole de Dieu
examen conscience
action de grâce après s’être confessé

L’expérience de la réconciliation avec un parent, un ami, un collègue, provoque une grande joie et une grande paix chez celui qui la décide. Celui qui a causé ou subi une cassure, une blessure, se rend compte qu’il reste dans un état de tristesse, de manque. Tout change lorsque le désir de réconciliation apparaît, même si on ne sait pas encore comment s’y prendre.
La confession des péchés (lire la suite ici)